Du nouveau sur le dépistage du cancer du col et sur le frottis

Le « Frottis » aujourd’hui est devenu un examen bien intégré dans la surveillance gynécologique de la femme et il est utilisé depuis des longues années pour le dépistage des pathologies du col de l’utérus. Il est recommandé à partir de l’âge de 25 ans tous les 3 ans et jusqu’à l’âge de 30 ans actuellement en France. Les deux premiers frottis sont réalisés à un an d’intervalle, si le dernier résultat est normal, on poursuit un dépistage triennal.Le dépistage par le frottis est important, même si vous avez fait le vaccin contre le papillomavirus (HPV).Un frottis permet de révéler les lésions au niveau du col de l’utérus et de les soigner en cas de nécessiter, avant que sa se transforme en pathologies malignes.

La NOUVEAUTE : depuis 2020 , entre 30 - et 65 ans le dépistage du cancer du col de l’utérus se fait par un TEST HPV (Papillomavirus humains) , tous les 5 ans pour celles qui ont un résultat Négatif et n’ont pas de signes cliniques pour faire une autre recherche avant le terme. Les pathologies du col utérin sont le plus souvent provoquées par le virus appelé « papillomavirus humain » (HPV), ce virus peut se transmettre en cours des rapports sexuelles. Nombreuses sont les femmes, qui ont eu le contact avec ce virus au moins une seule fois dans la vie sexuelle, tenant compte qu’aujourd’hui, on a en moyenne, 4 partenaires sexuels au cours de sa vie.

L’infection par HPV peut se guérir par soi même, ou persister et faire des dégâts :c’est pourquoi, la surveillance et le dépistage par test HPV, restent les seuls moyens de savoir si l’infection par HPV est partie ou si le virus a produit du changement pathologique sur le col. Il arrive que l’infection due au HPV provoque des lésions malignes, évoluant vers un cancer. Grace aux frottis réguliers, faites toujours suites aux tests HPV positifs, depuis 2020, les pathologies sont détectées à un stade précoce et les traitements peuvent donner une meilleure réussite.

En pratique, comment ça se passe ? L’examen se fait en position gynécologique, il est à la base indolore, mais bien sur, que votre coopération reste importante : du fait qu’on utilise un petit speculum gynécologique, la contraction des muscles peut vous provoquer une légère gêne.Cela va prendre que quelques minutes et les conditions dans lesquelles le prélèvement est effectué emmènent à un résultat au plus juste. Le frottis (de 25-30 ans) et le test de dépistage HPV (de 30-65 ans) sont envoyés dans un laboratoire spécialisé. Les résultats sont interprétées et validés par un médecin anatomo-pathologiste.

En suivant, ces résultats sont reçus par le médecin et par vous même (convention entre votre médecin et les laboratoires spécialisés).Si le test HPV se révèle Négatif, c’est rassurant et n’ayant pas de saignements anormaux entre les règles, suite aux rapports sexuels, un autre dépistage va être proposé dans 5 ans (d’après les nouvelles recommandations).

Quand c’est mieux de faire le dépistage HPV et un frottis ? Le bon moment est en dehors des règles, en plus si vous avez des infections vaginales c’est mieux de les traiter avant, sinon ça peut empêcher à la bonne lecture du frottis. C’est recommander d’éviter les rapports sexuels 24 heures avant de faire le frottis. Si vous prenez un traitement local (des ovules vaginales, par ex) c’est mieux aussi de finir le traitement et faire l’examen en suivant.

Qui peut pratiquer le dépistage HPV et un frottis ? le dépistage se pratique par un gynécologue, un médecin généraliste, une sage-femme, dans un centre de santé par un médecin du centre, dans un laboratoire d’analyses (sur prescription médicale où avec votre papier du dépistage), dans un hôpital en cours d‘une consultation gynécologique.

Est ce qu’on peut faire le dépistage du HPV ou un frottis en cours d’une grossesse ? -Oui, la grossesse est aussi une bonne période pour un dépistage.

Il y a des cas quand il faut refaire le frottis avant 3 ans et le dépistage avant 5 ans?Oui, déjà dans des cas du HPV positif et avec des résultats des frottis, qui présentent des changements cytologiques à surveiller.En plus, même si le dernier frottis s’est révélé normal, il peut avoir des situations, quand un autre peut s’imposer: saignements suite aux rapports, saignements irréguliers, des infections récidivantes, suites aux MST (maladies sexuellement transmissibles).

Votre médecin décidera ça en cours de votre examen gynécologique annuel.Il y a des résultats, quand le HPV s’avère positif et la cytologie du col utérin, faite en suivant, sur le même prélèvement n’est pas classable : dans des cas pareils sur le résultat c’est noté : ASCUS : anomalies des cellules malpighiennes de signification inconnue. Ca voudrait dire, que le virus HPV, étant présent, a changé d’un certain niveau les cellules, mais, ces changements ne sont pas définis. Ce résultat alerte beaucoup les patientes et elles vont de suite chercher l’information sur l’internet, en arrivant après à la consultation médicale très stressées et angoissées. Ce résultat n’arrive pas si rare, au contraire : environ 20 % et parmi eux : 9 résultats sur 10, vont devenir négatifs dans un an sans pathologie cellulaire (moment très important à retenir !) Pour un bon diagnostic de ces états, (la plupart transitoires !), qui peuvent partir et que une Minorité va progresser (moment à retenir !), un examen par colposcopie (examen du col avec des produits exprès sous un microscope adaptée au diagnostic) va être proposé au moment de l’annonce du test HPV positif si le frottis est interprété comme ASCUS.

L’examen par colposcopie n’est pas douloureux et se fait comme un examen gynécologique, il nécessite un appareil exprès au nom du « Colposcope » et un médecin, qui a l’habitude de le faire. Nombreuses colposcopies sont sans pathologie et le dépistage par un autre test HPV va être proposé un an après.Grace au dépistage régulier on pourrait éviter 90 % des cancers du col utérin.

Est-ce qu’il existe aujourd’hui un dépistage pour les hommes par test HPV ? - Non, pas encore. Est ce que l’homme peut l’avoir si votre test se révèle positif ? - Oui, le partenaire peut l’avoir aussi.

Face au cancer du col de l’utérus, il y a des moyens aujourd’hui pour agir :Se faire vacciner contre les HPV (prescription médicale nécessaire, n’hésiter pas en parler à votre médecin), vaccination aujourd’hui remboursé aussi pour les garçons de 11-14 ans, (demandez à votre médecin traitant si vous avez un fils de cet âge) .

Réaliser un test de dépistage par test HPV ou un frottis régulièrement.Utiliser un préservatif, le seul moyen de se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles. Depuis 2 ans des préservatifs remboursés existent, faites vous prescrire par votre médecin.

Des chiffres: 3000 nouveaux cancers du col de l'utérus et 1100 décès évitable chaque année en France.3/4 des Cancers du col utérin sont diagnostiqués chez les femmes de moins de 65 ans.Le dépistage (frottis et test) couvre aujourd'hui en France moins de 60 % de femmes. Le Cancer du col utérin est le 12-ième Cr de la femme sur l'échelle des incidences en France et le 4-ième dans le Monde. Il n'y a pas de Cr facile ou léger, si on peut l'éviter, il faut tout faire.

Les infections récidivantes vaginales affaiblissent l'immunité du vagin.Nous avons en France que 20% de jeunes filles qui font le vaccin anti HPV-c'est très insuffisant.

Nous sommes un des pays européens, qui utilise le moins le préservatif...tout ça laisse à réfléchir et à prendre des décisions personnelles.Le dépistage et la vaccination sont proposées par l'état, en même temps sur le terrain il y a un manque comme jamais des gynécologue.

Dans cette situation, la mobilisation de chacune pour sa Santé devienne inévitable. Demandez un test de dépistage ou un frottis à votre médecin traitant, sage/femme, bien sur, à votre gynécologue pour celles qui en ont.